jeudi 18 février 2016

Carême de miséricorde : n°1

Cela fait environ une semaine que le Carême a commencé. Profitons ensemble de ce temps pour nous rapprocher de Dieu, grâce à la miséricorde.
 
Nous te proposerons une fois par semaine des pistes de réflexion autour de la miséricorde.
Voici les premières pistes pour t'aider à vivre un carême de miséricorde :

Carême de miséricorde 1 : Pardonner...

" Dieu fait miséricorde à ceux qui le souhaitent" Monseigneur Gaschignard, 12/12/2015

"La miséricorde, c’est l’acte ultime et suprême par lequel Dieu vient à notre rencontre. La miséricorde, c’est la loi fondamentale qui habite le cœur de chacun lorsqu’il jette un regard sincère sur le frère qu’il rencontre sur le chemin de la vie. La miséricorde, c’est le chemin qui unit Dieu et l’homme, pour qu’il ouvre son cœur à l’espérance d’être aimé pour toujours malgré les limites de son péché." Pape François.


Pour méditer, regardez cette courte vidéo : 



La parole de Dieu : "Va d'abord te réconcilier avec ton frère, puis viens présenter ton offrande" Matthieu, chapitre 5, verset 24.


Une prière de Saint jean-Paul II : 

Dieu, Père Miséricordieux, 
qui as révélé Ton amour dans ton fils Jésus-Christ,
et l'as répandu sur nous dans l'Esprit Saint Consolateur,
nous Te confions aujourd'hui le destin du monde et de chaque homme.
Penche-toi sur nos pêchés,
guéris nos faiblesses, vaincs tout mal,
fais que tous les habitants de la Terre fassent l'expérience de ta miséricorde,
afin qu'en toi, Dieu Un et Trine, 
ils trouvent toujours la source de l'espérance.
Père éternel, 
pour la douloureuse Passion et la Résurrection de ton Fils, 
accorde-nous ta miséricorde, 
ainsi qu'au monde entier !


Nos conseils : Commence dès maintenant à pardonner ! Tu peux goûter au pardon reçu à travers le sacrement de réconciliation, ou bien en osant demander Pardon à celui que tu as offensé. Goûte également à la joie de pardonner, en suivant l'oeuvre spirituelle " pardonner les offenses" , rappelée par le Pape François dans sa bulle d'indiction du jubilé extraordinaire de la miséricorde.

mercredi 17 février 2016

Dans le Carême : le jeûne

Chers jeunes,

Je souhaite vous développer le Carême. Souvent on peut voir ce temps comme les pires jours de l’année où l’on ne doit pas manger ce que l’on aime, à diminuer l’utilisation du téléphone, de l’ordinateur, de la tablette … Bref rien faire de ce dont on a l’habitude et vivre presque à l’ancienne. Et bien le Carême ce n’est pas ça ! Cela vous étonne non ? Explication :

Le Carême commence par le mercredi des cendres. Ce mot vient du latin « quadragesima » et signifie le « quarantième » en référence au quarantième jour avant Pâques. Durant quarante jours nous nous préparons à la plus grande fête chrétienne car on célèbre la victoire de la vie sur la mort ! Ce n’est pas rien !

Pourquoi de la cendre ?

Dans l’Ancien Testament les cendres représentaient les péchés. Se revêtir de cendres indiquait que l’on reconnaissait ses fautes face à Dieu. On brûle les rameaux de l’an passé afin d’en faire de la cendre pour nous rappeler que nous sommes poussière et que nous retournons à la poussière. En faisant le signe de croix sur notre front le prêtre dit cette phrase « Convertissez – vous et croyez à l’Evangile ». Nous avons ces quarante jours pour nous convertir c’est-à-dire changer nos cœurs afin d’être plus proches de Dieu en nous détachant du monde matériel. Le Carême doit être observé par le jeûne, la prière et l’aumône. Commençons déjà par en savoir un peu plus sur le jeûne.

Qu’est- ce que jeûner ?

Le jeûne est une privation alimentaire qui a pour but de réduire les excès pour se rapprocher de Dieu. C’est ce qu’a fait Jésus pendant 40 jours dans le désert, par trois fois il fut tenté par le diable et par trois fois il réussit à écarter le Mal. En mémoire de l’entrée en Carême et de la Passion de notre Seigneur il est conseillé de ne pas manger de la viande. A Medjugorje (Sanctuaire en Bosnie -Herzégovine) le jeûne se fait toute la journée du mercredi et du vendredi avec du pain et de l’eau. Attention le jeûne est proscrit pour les personnes malades, pour les femmes enceintes et pour les personnes qui ont moins de 18 ans. On peut aussi se séparer de l’ordinateur, du téléphone… de tout ce qui prend de la place dans notre vie et dont on a du mal à se défaire.

A quoi ça sert ?

Sœur Emmanuelle de Medjugorje explique dans une vidéo que le jeûne permet d’éloigner Satan car il jouit lorsque l’on fait des excès dans tout ce que l’on aime : nourriture, jeux, télé, ordi… Cela peut paraître un peu étrange et loin de nous, mais la « guerre » ou le « mal » commence en nous par la colère, l’orgueil, la gourmandise... En redécouvrant le plaisir de manger après le jeûne nous prenons conscience que d’autres sur cette terre n’ont pas la chance d’avoir de la nourriture tous les jours et en reste qui plus est. Il permet également de donner faim de la Parole de Dieu.

Je vous souhaite chers jeunes, de trouver le jeûne et l’abstinence qui vous conviennent pour vous rapprocher plus de Dieu. Puissiez- vous le faire avec amour comme Anne de Guigné.

Le jeûne par Soeur Emmanuelle de Medjugorje

vendredi 12 février 2016

Anne De Guigné

Chers jeunes, J’ai choisi de vous parler d’Anne de Guigné née à Annecy le Vieux le 25 avril 1911.Vous allez découvrir une vie extraordinaire. Elle est l’aînée d’une fratrie de quatre enfants. Le deuxième se prénomme Jacques suivi de Magdeleine puis de Marie-Antoinette.
Anne apprend le catéchisme sur les genoux de sa maman, Antoinette. C’est une enfant très difficile qui désespère sa mère. Elle est désobéissante, coléreuse, jalouse, gourmande et orgueilleuse. Cependant une qualité la définie : elle ne sait pas et ne peut pas mentir ! Du fait de sa jalousie elle ne supporte pas la venue de son petit frère. Elle lui jette même du sable dans les yeux. Lors d’un Noël son grand-père lui offre une petite chaise et pour sa cousine une table. Elle pique une crise afin d’avoir cette table. Son papi quitte la pièce en disant : « Mon Dieu, je plains sa mère quand elle aura vingt ans ». Arrive sa sœur Magdeleine puis la cadette mais étrangement elle n’est pas aussi colérique qu’avec son frère. Elle est même désignée pour être la marraine de Marie – Antoinette car celle qui fut choisie au départ ne pouvait pas se déplacer. En août 1914, Jacques, son père, est appelé à la guerre. En neuf mois il est blessé trois fois. Il rentre à chaque fois à la maison et toutes ces venues opèrent un changement pour la petite fille. C’est le 29 juillet 1915 que l’on apprend la mort de Jacques. Anne a alors 4 ans et 3 mois. Le lendemain Anne et sa maman vont à la messe. Antoinette dit à sa fille « Anne si tu veux m’aider il faut être bonne. » Cela va droit au cœur de la petite. Lorsque sa mère pleure, elle se jette dans ses bras en lui disant « Papa est au ciel, il est heureux ». Elle se met à beaucoup prier car elle aime cela. A l’âge de 5 ans elle souhaite faire sa communion.
La santé de sa mère se dégrade. Elle est forcée d’aller passer l’hiver à Cannes pour reprendre des forces, au bord de la mer. Là-bas, Anne apprend le catéchisme avec des religieuses. Tout le monde s’accorde à dire qu’elle est gentille et qu’elle connaît tout ! Rien à voir avec la petite Anne d’il y a quelques mois. Seulement à six ans elle est considérée comme trop jeune pour faire sa communion et doit passer un examen qu’elle réussit avec brio. Sa confiance en elle suscite l’admiration. Pour aimer Jésus de plus en plus elle décide de devenir meilleur et pour cela de prier et de communier davantage. Pour laisser Jésus grandir en elle, elle souhaite faire de gros sacrifice comme par exemple au lieu de se mettre en colère elle serre les poings et dis « je fais mon sacrifice ». Anne, à la suite d’une mauvaise grippe doit suivre un régime alimentaire qui ne la réjouit pas tant elle gourmande. Pourtant, elle mange sans rechigner et une fois fini son assiette finie elle affirme : « Je suis bien contente que les autres n’aient pas à manger la même chose que moi.» Même lorsqu’elle a mal elle dit :
« Jésus je t’offre ma douleur ».
Prière et sacrifice sont ses leitmotivs pour se convertir, et elle y met tout son amour. Un jour elle déclare :
« On a bien des joies sur la terre, mais elles ne durent pas. Celle qui dure, c’est d’avoir fait un sacrifice. »
Elle souhaite rentrer au Carmel et suivre ‘‘La petite voie’’ de Sainte Thérèse de Lisieux. Quand un prêtre lui demande pourquoi ce choix elle répond : « C’est parce que j’aime énormément le Bon Dieu. Je veux être carmélite pour la Gloire de Dieu». Avant Noël, les médecins lui détectent une méningite incurable. Elle souhaite rester attentive à ces fêtes de la Nativité. Elle se confesse et reçoit le sacrement des malades, elle demande à sa famille de « prier pour les autres malades ». A la religieuse qui veille sur elle, elle demande : « Ma sœur, puis je aller avec les anges ?» A cela elle répond « oui ma belle petite fille »- « Merci ma sœur, oh merci ». Puis elle tourne son petit visage vers sa maman qu’elle aime tant et ferme les yeux. Elle décède le 14 janvier 1922 à 10 et demi, à Cannes. Elle est reconnu vénérable le 3 mars 1990.