dimanche 29 mai 2016

Notre Dame de Czestochowa

Chers jeunes,

Terminons notre tour du monde par un lieu sacré où vous passerez surement : le monastère de Czestochowa où est abrité La Vierge Noire de Jasna Gora qui signifie Montagne Lumineuse.
La légende veut qu’elle soit peinte par Saint Luc. Ce dernier aurait utilisé la table sur laquelle priait et manger la Sainte Famille. Depuis le XVème siècle de nombreuses copies furent réalisées.
La Vierge de Jasna Gora, qui signifie « Montagne Lumineuse » fût amenée en 1382 sur la colline dominant Czestochowa , par le roi Ladislas qui fit construire là un monastère pour les moines de saint Paul. Deux ans après, en 1384, l'icône célèbre de la Sainte Vierge de Jasna Gora est installée dans le monastère.
Dès la fin du XIV siècle Jasna Gora est déjà le principal centre de pèlerinage en Pologne.
 En 1430, pendant les guerres que livrèrent les partisans des doctrines de Jan Hus, réformateur religieux tchèque, le monastère fut totalement ravagé, pillé et l'image de la Vierge profanée. Les cicatrices sur la joue de la Vierge seraient la trace d’un coup d’épée qu’elle aurait reçu pendant cette attaque
En 1656, le prince Casimir reconnaît dans l'attaque des Russes et des Suédois le châtiment des injustices commises contre les paysans réduits en esclavage. Il consacre le pays à a Vierge Marie. Il choisit Notre Dame de Czestochowa comme Reine et Patronne de la Pologne en promettant de se dépenser pour réparer ces injustices.
A l'occasion du millénaire de l'évangélisation en 1966 de la Pologne, le cardinal S. Wyszynski organisa le « pèlerinage » de maison en maison d'une copie de l'image de Częstochowa. Cette démarche dura pendant des années, elle eut un impact populaire très fort et fut le ferment de la résistance au communisme athée.
Tout ce que la Pologne comptait de grands personnages du Royaume allait prier au sanctuaire de Czestochowa, y compris ses rois qui avaient coutume de s'y rendre après leur couronnement pour rendre hommage à la Madone noire.

Ô Mère de Dieu, Marie Immaculée, je Vous consacre mon corps et mon âme, toutes mes prières et mes actes, mes joies et mes souffrances, tout ce que je suis et ce que je possède. Avec un cœur joyeux, je m’abandonne à Votre Amour. À Vous je dévouerai mes services, de ma propre et libre volonté, pour le salut de l’humanité et pour le secours de la Sainte Église dont Vous êtes la Mère. Désormais, mon seul désir est de faire toutes choses avec Vous, par Vous et pour Vous. Je sais que je ne puis rien accomplir par mes propres forces, alors que Vous pouvez faire tout ce qui est la Volonté de Votre Fils, notre Seigneur Jésus-Christ. Vous êtes toujours victorieuse. Aussi, accordez-nous, Ô Secours des Fidèles, que ma famille, ma paroisse et mon pays puissent devenir en vérité le Royaume où Vous régnez en la Glorieuse Présence de Dieu le Père, de Dieu le Fils et du Saint-Esprit pour les siècles des siècles. Amen.
Bonne fête à toutes les mamans !

vendredi 20 mai 2016

Notre Dame de Soufanieh : Pour l'unité

Chers jeunes,

J'ai eu l'immense grâce de rencontrer la voyante de Soufanieh alors je vous invite à lire ce récit avec attention. C'est une femme ordinaire à la vie extraordinaire !

Notre voyage se poursuit dans un simple quartier de Damas en Syrie. Myrna est de rite Melkite Catholique et son mari, Nicolas, de rite Grec-orthodoxe. Six mois après leur mariage, le 22 novembre 1982, comme ils priaient à la maison de leur belle-soeur souffrante, l'huile est apparue sur les mains de Myrna pour la première fois.
Le matin du 27 novembre 1982, l'huile a commencé de suinter d'une petite icône de Notre-Dame. Elle l'a apportée à son mari Nicolas. Il l'a prise et y mis du coton en dessous et la plaça sur une plaque en bois, sur le bureau dans leur chambre. Ils se sont agenouillés et ont pleurés.
Ce spectacle était tellement beau, qu’elle souhaitait que le monde entier puisse être dans ses yeux afin de voir ce qu’elle voyait.
Dès ce moment, son mari s'est transformé d'une personne non-croyante et non-pieuse à une personne qui s'abandonne à la volonté de Dieu.
Il témoigne d’ailleurs : «Je regrette le jour où je n’ai pas eu la grâce de connaître Dieu.» Il y a précisément un message dans ce sens que Jésus nous a donné: «Car viendra le jour où vous direz, mais pourquoi Seigneur n’ai-je pas senti ta Présence, alors que Tu étais avec moi?» [...] Le témoignage de Nicolas se rattache exactement à l’interpellation de Jésus. Quand il rencontre des jeunes, il leur dit : "n’attendez pas d’être dans le besoin pour vous adresser à Dieu. Mais souvenez-vous de Lui dans votre joie. Il vaut mieux que tu reconnaisses Dieu par ta propre volonté, que d’y être obligé". Nicolas lui a demandé de n'informer personne de ce qui se passait chez eux. Une voix lui a dit: Ma fille Marie, n'aie pas peur, Je suis avec vous. Ouvrez les portes et ne privez personne de Ma vue. Allumez-Moi un cierge.
C'est ainsi que la porte de leur maison est devenue un lieu de pèlerinage à la Vierge Marie. Des gens sont venus de partout et ils ne demandaient à personne leur identité ni religion.
Le 15 décembre 1982, elle a vu la Vierge Marie debout sur la terrace de la maison. Dans un état de panique, elle a fuie cette vision inattendue. Cette nuit, le père Élias Zahlaoui, son père spirituel, lui a suggérée de prier plus intensément, et qu’elle devrait se préparer pour une autre apparition. Il lui conseilla de dire à la Vierge Marie: "Préparez-moi O Vierge afin de pouvoir Vous recevoir." Le soir du 18 décembre, elle a vu la Vierge Marie pour la deuxième fois, qui lui dicta ce message : " Mes enfants, Souvenez-vous de Dieu, car Dieu est avec nous. Vous connaissez toutes choses et vous ne connaissez rien. Votre connaissance est une connaissance imparfaite; mais viendra le jour où vous connaîtrez toutes choses, comme Dieu Me connaît.
Faites le bien à ceux qui font le mal, et ne faites du tort à personne.
Je vous ai donné de l'huile plus que vous n'en avez demandé, et Je vous donnerai quelque chose de bien plus fort que l'huile. Repentez-vous et ayez foi, et souvenez-vous de Moi dans votre joie.
Annoncez Mon Fils, l'Emmanuel. Qui L'annonce est sauvé, et qui ne L'annonce pas, sa foi est vaine. Aimez-vous les uns les autres. Je ne demande pas de l'argent à donner aux Églises ni de l'argent à distribuer aux pauvres.
Je demande l'amour. Ceux qui distribuent leur argent aux pauvres et aux Églises, sans qu'ils aient l'amour en eux, ceux-là ne sont rien.
Je visiterai les maisons davantage, car ceux qui vont à l'église quelquefois n'y vont pas pour prier. Je ne demande pas que vous Me construisiez une église, mais un lieu de pèlerinage. Donnez. Ne privez personne de ceux qui demandent secours.

Lors d'une autre apparition la veille de l'Annonciation, en 1983, la Vierge Marie a demandé très clairement l'Unité de l'Église. Les apparitions ont été suivies par une nouvelle étape: les extases.
Là, Myrna devient absente du monde matériel et est transportée dans le monde Céleste. Elle voit alors la Vierge Marie. Parfois elle voit Notre Seigneur Jésus-Christ sous une forme de lumière forte ayant l'aspect d'une Personne. Chaque fois, elle se voit confiée un message à partager avec le monde entier. Les messages de la Vierge Marie et du Christ peuvent être résumés par l'amour, la prière, le pardon et la pénitence.
La demande la plus importante du Christ et de la Vierge Marie est l'unité de l'Église, commençant par l'unité de la Fête de Pâques.
A cause de Son amour pour elle, Il lui a donné une bénédiction très spéciale: celle de participer avec Lui à Sa Passion. Ainsi Il a reproduit Ses blessures dans son corps. Les blessures ont parus sur ses mains, ses pieds, son côté et son front chaque fois que la Fête des Pâques pour les Églises orientales et occidentales coïncidait d'après leur calendrier liturgique respectif. Cela s'est passé en 1984, 1987, et 1990. Cela montre le désir de Notre Seigneur Jésus-Christ pour l'Unité de l'Église.
 
Jésus lui a dit dans une extase: Va et annonce dans le monde entier et dis sans crainte qu'on travaille pour l'unité. C'est comme cela qu’elle fut invitée pour la première fois aux États-Unis en 1987 où elle a annoncé les messages de Soufanieh dans plusieurs églises. Elle partit dans plusieurs pays d’Europe et dans des pays arabes.
Là où elle allait, elle s'apercevait que la soif des croyants pour l'Unité de l'église était grande.
Cette tache d'huile s'étend jour après jour dans le monde entier afin de réaliser le souhait du Christ quand Il dit: Tout ce que Je veux c'est que vous vous rassembliez tous en Moi, comme Je suis en chacun de vous.
L'Unité de l'église est la perfection de notre unité avec le Seigneur, en nous-mêmes et avec les autres.
Les guérisons sont nombreuses à Soufanieh. Les plus importantes sont spirituels. Ces guérisons ont convertis beaucoup de Chrétiens. Les guérisons physiques sont aussi nombreuses.



Bien-aimé Jésus, accorde-moi de me reposer en Toi, par-dessus toute chose, par-dessus toute créature, par-dessus tous Tes anges, par-dessus tout éloge, par-dessus toute joie et exultation, par-dessus toute gloire et dignité, par-dessus toute l'armée céleste, car Toi seul es le Très-Haut, Toi seul es Puissant et Bon par-dessus tout, Viens à moi et console-moi et délie mes chaînes, et accorde-moi la liberté, Car sans Toi ma joie est incomplète, sans Toi ma table est vide.

Premier message de Jésus à Myrna le 31 mai  1984, jour de l'Ascension 

vendredi 13 mai 2016

Notre Dame de Fatima : pour la Paix

Chers jeunes,

Continuons notre tour du monde et allons au Portugal :

Au printemps 1916, Lucie (10 ans) et ses cousins François (9 ans) et Jacinthe (7 ans), étaient en train de jouer à la Loca do Cabeço, ils virent venir vers eux, passant au-dessus de l'oliveraie un jeune garçon d'environ 14 ou 15 ans, d'une grande beauté, plus blanc que neige et que le soleil rendait transparent. En arrivant près d’eux il dit :
« N'ayez pas peur. Je suis l'Ange de la paix. Priez avec moi. Et, s'agenouillant à terre, il courba la tête jusqu'au sol, et il leur fit répéter trois fois ces paroles : Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, n'adorent pas, n'espèrent pas et ne Vous aiment pas. Puis, se relevant, il dit : Priez ainsi. Les Cœurs de Jésus et de Marie sont attentifs à la voix de vos suppliques.

L'Ange apparut une deuxième fois dans un lieu différent où les trois bergers étaient en train de jouer à l'abri des ardeurs du soleil. Il leur demanda de prier beaucoup et d’offrir à Jésus et à Marie des sacrifices. Il les exhorta à supporter avec soumission la souffrance que le Seigneur leur enverra.

Trois mois après, l'envoyé céleste descendit de nouveau à Loca do Cabeço, le lieu de la première apparition. Les enfants se mirent à genoux, face contre terre, ils commencèrent à répéter la prière de l'Ange. Une fois debout ils virent l'Ange tenant dans la main gauche un calice dans lequel tombaient quelques gouttes de sang, depuis l'hostie suspendue au-dessus. Il s'agenouilla près de d’eux et leur fit répéter trois fois : Très sainte Trinité, Père, Fils, Saint-Esprit, je Vous adore profondément et je Vous offre le très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus Christ, présent dans tous les tabernacles de la Terre, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences dont Lui-même est offensé. Par les mérites infinis de son Très Saint Cœur et du Cœur immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs.


Puis, se levant, il prit de nouveau dans sa main le calice donna l'hostie à Lucie. Ce que contenait le calice, il le donna à boire à Jacinte et à François, tout en disant : Prenez et buvez le Corps et le Sang de Jésus Christ horriblement outragé par les hommes ingrats. Réparez leurs crimes et consolez votre Dieu.
Le 13 mai 1917, à la Cova da Iria (paroisse de Fatima), au Portugal, Lucie, François et Jacinthe, après avoir récité le chapelet, jouaient à construire des maisons avec des petites pierres.  La Vierge Marie se manifesta à eux vêtue de blanc. Elle leur demanda de venir à ce lieu les 13 de chaque mois durant cinq mois. Elle leur dit aussi : « Récitez le chapelet tous les jours pour obtenir la paix dans le monde et la fin de la guerre. »

La Vierge revînt le 13 juin. Malgré la fête de saint Antoine, la plus populaire et la plus courue de la paroisse, les trois enfants se présentèrent à la Cova da Iria, faisant le sacrifice de ne pas participer aux réjouissances particulières de cette journée. Elle annonça à Lucie qu’elle emmènera prochainement François et Jacinthe au ciel. Lucie devait rester sur terre quelques temps afin que la jeune fille soit témoin de Jésus. Pour mieux rapporter sa parole, Marie demanda à Lucie d’apprendre à lire et à écrire.
 
Lors de la troisième apparition, 4000 personnes sont venus assister. Lucie était la seule à voir la Vierge. Les fidèles attestèrent avoir vu des éclairs, des halos de lumière. La Vierge s’exprima ainsi : " Je veux que vous continuiez à dire le chapelet tous les jours en l'honneur de Notre Dame du Rosaire, pour obtenir la fin de la guerre et la paix du monde. Continuez à venir ici tous les mois. En octobre je dirai qui je suis, ce que je veux et je ferai un miracle par lequel tous croiront. ".  Elle annonça également trois prophéties, ce sont les secrets de Fatima. Elle montra l’enfer aux trois enfants qui furent effrayé. Pour sauver les personnes de l’enfer, Notre Dame demanda de réciter le chapelet et dire à la fin de chaque dizaine : « Ô ! mon Jésus pardonnez-nous, délivrez-nous du feu de l'enfer, attirez toutes les âmes vers le Ciel, principalement celles qui en ont le plus besoin. »
Pour la quatrième apparition de plus en plus de personnes vinrent assister à cet évènement. Cependant en ce 13 août 1917, Lucie et ses cousins ne sont pas là car l’administrateur les arrêta et les envoya en prison pour cause de troubles à l’ordre public et sous prétexte de pieux mensonges. Il les relâcha le 15 août. C’est donc le 19 août qu’elle apparut en leur promettant qu’à sa dernière apparition elle accomplirait le Miracle de « faire croire tout le monde ». Lucie demanda à Notre Dame : « Que voulez-vous que l'on fasse de l'argent que les gens laissent à la Cova da Iria ? »
Elle répondit : « Faites deux brancards de procession ; le premier tu le porteras avec Jacinta et deux autres petites filles vêtues de blanc ; l'autre sera porté par Francisco plus trois autres garçons. L'argent des brancards sera pour la fête de Notre-Dame du Rosaire et ce qui restera aidera à construire une chapelle que l'on fera faire. »
Le 13 septembre, c’est la cinquième apparition. 30 000 fidèles se retrouvent et se prosternent devant les enfants en implorant la guérison de leurs malades. La Vierge Marie annonce pour le mois suivant la venue de Notre Dame du Carmel, Saint Joseph avec l’Enfant Jésus, Notre Dame des Douleurs et Notre Seigneur, afin de bénir le monde. Marie les invita à « prier beaucoup et à faire des sacrifices pour les pêcheurs car de nombreuses âmes vont en enfer du fait que personne ne prie et ne se sacrifie pour elles. »
Le 13 octobre 1917, Lucie demanda aux fidèles, poussée par une force intérieure, de fermer leurs parapluies avant de réciter le chapelet. Notre Dame apparu peu après.
 
« Que voulez-vous de moi ? »demanda Lucie.
« Je veux te dire que l'on fasse construire ici une chapelle en mon honneur, que je suis Notre-Dame du Rosaire, que l'on continue à réciter le chapelet tous les jours. La guerre va finir et les militaires rentreront bientôt chez eux. »
Le miracle du soleil, annonçait quelques mois auparavant allait se produire comme preuve de la véracité des apparitions de Fatima. La pluie cessa et le soleil tourna trois fois sur lui-même, lançant de tous côtés des faisceaux de lumière de diverses couleurs : jaune, lilas, orangé et rouge. À un moment donné, il parut se détacher du firmament et tomber sur la foule qui cria terrorisée. Après un prodige de dix minutes, le soleil reprit son aspect normal.
Une fois Notre-Dame disparue les enfants virent saint Joseph près du soleil avec l'Enfant-Jésus et Notre-Dame vêtue de blanc avec un manteau bleu. Saint Joseph et l'Enfant-Jésus paraissaient bénir le monde, avec les gestes en forme de croix qu'ils faisaient de la main.
Peu après, une fois dissipée l'image de cette apparition, Lucie vit Notre-Seigneur et Notre-Dame (qui ressemblait à Notre-Dame des Douleurs). Notre-Seigneur semblait bénir le monde de la même manière que saint Joseph. Cette apparition s'évanouit à son tour et elle crue voir de nouveau Notre-Dame sous une forme proche de Notre-Dame du Carmel.
Lucie entra le 17 juillet 1921 à l’hospice de Vilar dans la congrégation de Sainte Dorothée. En 1948, elle fut transférée au carmel de Sainte Thérèse où elle prit le nom de Marie Lucie des Douleurs. Elle décéda à l’âge de 98 ans, en février 2005.
François mourut à 11 ans en 1919 dans la maison de ses parents. Jacinthe rejoignit le ciel à 10 ans. Elle était à l’hôpital de Lisbonne à la suite d’une longue et douloureuse maladie.
François et Jacinthe furent proclamés Bienheureux par le pape Jean-Paul II, le 13 mai 2000 à Fatima.
 



 
 

 

 

 

dimanche 8 mai 2016

Notre Dame de Guadalupe : Pour l'union des familles

Chers jeunes,
 
Je souhaite vous faire faire, durant ce mois de mai, un tour du monde des apparitions de la Vierge.
Commençons notre voyage par le Mexique :
En 1531, un samedi du début du mois de décembre un indien nommé Juan Diego est parti dès l’aube de sa ville, Mexico, pour assister à ses cours de catéchisme et à la Sainte Messe. En arrivant près d’une colline appelée Tepeyac au début du jour, il entendit une voix qui l’appelait par son prénom.
Il vit une Dame d’une beauté surhumaine. Ses vêtements étaient brillants comme le soleil. Elle l’aborda de manière très aimable en lui disant : « Juanito : le plus petit de mes fils, je suis la Vierge Marie, Mère du vrai Dieu, par qui tu vis. Je désire ardemment que tu me construises ici une église pour que je prodigue mon amour, ma compassion, mon secours et ma protection à tous les habitants qui me prient et ont confiance en moi. Va dire à l’évêque que je souhaite une église en cet endroit. Va et met en lui tous tes efforts.»
Sur le chemin de retour Juan Diego rencontra à nouveau la Vierge Marie qui l’invita à renouveler sa demande, le lendemain, auprès l’évêque qui ne le croyait pas.
Ce dernier lui demanda un signe pour preuve que c’était la Mère de Dieu.
Le jour suivant Juan Diego ne put pas venir car son oncle était malade. Le 12 décembre le jeune homme marcha à toute vitesse pour trouver un prêtre car son oncle allait mourir. Arrivait au lieu où il avait rencontré la Vierge il préféra prendre un autre chemin pour l’éviter, mais elle se présenta en lui demandant où il se dirigeait.
Le jeune indien eu honte et raconta ce qui s’était passé. La Vierge Marie lui demanda de ne pas s’inquiéter car son oncle resterait en vie. Juan Diego demanda alors quel était ce signal. Marie lui expliqua qu’il devait monter au sommet de cette colline où il trouvera des roses de Castille fraîches.
Arrivé chez l’évêque, Juan Diego ouvrit son manteau et de là tomba au sol des roses et sur sa tilma (vêtement indigène) était peint l’image que l’on connaît actuellement de Notre Dame de Guadalupe.
En voyant cela l’évêque, installa l’image Sainte dans l’église majeur et fit construire un ermitage au lieu que lui avait indiqué l’indien.
 
Pie X la proclama patronne de l’Amérique Latine et Pie XI de toutes les Amériques. Par Pie XIII elle fut nommée Impératrice des Amériques et par Jean XXIII La Missionnaire Céleste du Nouveau Monde et la Mère des Amériques.
Les miracles obtenus par ceux qui prient la Vierge de Guadalupe sont extraordinaires. Elle est invoquée pour la défense de la famille car cette Vierge est représentée enceinte et dans les pupilles de ses yeux on y voit le reflet d'une famille. Guadalupe signifie qui écrase le serpent en Aztèque.

« Notre Dame de Guadalupe, je sais avec certitude que Vous êtes la parfaite et perpétuelle Vierge Marie, Mère du vrai Dieu. Vous me montrez et m’offrez Votre amour, Votre compassion, Votre aide, Votre protection. Vous êtes Mère miséricordieuse, Mère de tous ceux qui Vous aiment, de ceux qui Vous implorent, de ceux qui ont confiance en Vous. Vous entendez mes pleurs et mes douleurs. Vous soignez et allégez mes souffrances, mes besoins, mes malheurs. Vous me demandez de ne pas être troublé ou écrasé par mes chagrins et de ne pas craindre les maladies, les vexations, les anxiétés, les douleurs. Vous êtes ma Mère et je suis sous Votre protection. Vous êtes ma Fontaine de vie et je me blottis dans Vos bras ! Mère de miséricorde, avec amour, je Vous consacre tout mon être, ma vie, mes souffrances, mes joies, tous ceux que Vous m’avez confiés et tout ce qui m'appartient.
Je désire être tout à Vous et marcher avec Vous sur le chemin de la sainteté. Ô Vierge immaculée, écoutez la prière que je Vous adresse avec une filiale confiance, et présentez-la à Votre divin Fils. Notre Dame de Guadalupe, Patronne des enfants à naître, donnez-nous la grâce d'aimer, de donner, d'accueillir et de respecter la vie, dans le même amour avec lequel Vous avez conçu dans votre sein la vie de Jésus, Votre Fils bien aimé. Sainte Marie, Reine des foyers, protégez et aidez nos familles, afin qu'elles soient toujours unies ; assistez-nous dans l'éducation de nos enfants et bénissez-les. Je Vous en prie, Mère très sainte, donnez-moi un grand amour de l'Eucharistie et de la Confession régulière, le goût de la prière et de l'oraison, pour que je puisse apporter la paix et la joie par Jésus-Christ notre Seigneur qui, avec Dieu le Père et l'Esprit Saint, vit et règne pour les siècles de siècles. Amen. » 

 

 

 

dimanche 1 mai 2016

Entrons dans le mois de Marie

Chers jeunes,

Le saviez-vous ?

Suite au Jubilé Internationale de la Jeunesse à Rome qui a réuni 250 000 jeunes, à l’occasion de l’année de la Rédemption, en 1983-84, le Pape Jean-Paul II a renouvelé son invitation l’année d’après. C’est ainsi que naquirent les JMJ.
Il y a des JMJ chaque année dans chaque diocèse du monde à l’occasion du dimanche des Rameaux. C’est à Rome qu’à lieu le rassemblement le plus important. Ces JMJ en diocèse ont aussi leur thème.
C'est lors du dimanche des Rameaux d’avril 2003, durant les JMJ de Rome,  que le Pape Jean-Paul II a offert aux jeunes une copie contemporaine de l’icône de la Vierge Marie « Salus Populi Romani » (« Sauvegarde du peuple romain »).
A cette occasion, le Saint-Père s'adressa aux jeunes en ces termes : "Aujourd’hui je vous confie l’icône de Marie qui, désormais, sera présente aux Journées Mondiales de la Jeunesse de même que la Croix. Tournez-vous vers votre Mère ! L’icône sera un symbole de la présence maternelle de Marie parmi vous. Vous êtes appelés, comme l’apôtre Jean, à l’accueillir dans vos vies". Désormais, l'icône accompagne la Croix dans son parcours à travers les cinq continents