Carême de miséricorde n°2 : l'aumône

Chers jeunes,

Découvrons aujourd’hui un deuxième composant du carême : l’aumône !

Qu’est-ce que c’est ?

D’après son étymologie grecque puis latine, cela signifie :« don charitable ». C’est le don que l’on fait à des plus nécessiteux que soi. Dans l’Ancien Testament, soit avant Jésus, il y avait des lois qui imposaient quoi donner, à qui et quand. La dîme pour les pauvres et le glanage pour les indigents (personnes très pauvres).

Dans le Nouveau Testament, la motivation du don n’est plus régie par la loi mais par l’amour des autres.

En quoi c’est utile ?

L’aumône sert à se détacher de la certaine manie de possessivité que nous avons. Saint Jean Bosco disait :« Ce que nous avons n’est pas à nous mais aux pauvres, malheur à nous si nous n’en faisons pas un bon usage ».

Etre possessif nous incite à une certaine violence et nous écarte des personnes que nous aimons. Faire des biens matériels une primauté éloigne la personne des saines relations humaines qu’elle devrait avoir et en fait une personne distante et asociale.

Alors que faire ?

L’aumône délivre de la mort et purifie de tous péchés. Nous pouvons faire l’aumône aux vivants en donnant de l’argent, à manger, à boire, des vêtements, etc, mais aussi aux morts. Et oui ! Nous pouvons demander une messe pour les personnes de notre entourage qui sont décédées et pas seulement une semaine après leur mort.

Vous connaissez sûrement ce passage de l’Evangile : « Quand tu fais l’aumône, que ta main gauche ignore ce que te donne ta main droite, afin que ton aumône reste dans le secret, ton Père voit ce que tu fais en secret […] » Donnez, Chers jeunes ! Donnez de votre personne ! Donnez de votre amour, car Dieu en est La source inépuisable et ne manquera pas de vous en fournir si vous êtes en manque ! Donnez de votre temps ! Donnez de votre joie ! Donnez sans rien attendre en retour et vous obtiendrez une joie immense ! Mais tout cela sans fioriture !

« Ce qui demeure aujourd’hui, c’est la foi, l’espérance et la charité ; mais la plus grande des trois, c’est la charité ». (Lettre de Saint Paul, apôtre aux Corinthiens 13,13)