En ce jour de la fête du Sacré Cœur de notre Seigneur Jésus-Christ je souhaite vous faire partager son origine :
Marguerite
Alacoque est la cinquième enfant de Claude Alacoque et Philiberte Lamyn. Dès sa
première enfance, Marguerite fit preuve d’une dévotion particulière envers le
Saint-Sacrement et elle préférait le silence et la prière aux jeux des enfants.
À cinq ans, lors d’un séjour chez sa marraine, dont la fille était religieuse,
elle entendit parler des vœux religieux, et fit, à l’insu de tous, sa première
consécration à la messe où elle prononçait ces mots : « Ô mon
Dieu, je vous consacre ma pureté et vous fais vœu de perpétuelle
chasteté ». Après sa première communion, à l’âge de neuf ans, elle
pratique en secret des mortifications sévères de son corps, avant que la
paralysie ne la cloue au lit pendant quatre ans.
À
la fin de cette période, ayant fait le vœu à la Vierge de se consacrer à la vie
religieuse, elle se serait retrouvée guérie sur-le-champ. Par reconnaissance,
elle ajouta, le jour de sa confirmation, le prénom Marie à son nom de baptême.
Devenue
orpheline de père, elle fut recueillie avec sa mère chez des parents qui les
tourmentaient, leur ôtant tout contrôle de leurs biens et de leurs actes.
Marguerite-Marie trouva son réconfort dans la prière, et c’est alors qu’elle
aurait eu ses premières visions de Jésus Christ. Il lui apparaissait d’habitude
sur la croix et elle ne s’en étonnait pas, pensant que d’autres recevaient
aussi ces visions.
Quand elle eut dix-sept ans, sa famille put récupérer son bien et sa mère lui confia son désir de l’établir dans le monde. Alors, bien que régulièrement meurtrie par les pénitences qu’elle s’imposait, elle commença à participer aux activités mondaines. Une nuit, alors qu’elle était revenue d’un bal, elle aurait eu une vision du Christ pendant une flagellation : il lui reprochait son infidélité après qu’il lui avait donné tant de preuves d’amour. Pendant le reste de sa vie, Marguerite-Marie pleura deux « fautes » qu’elle avait commises en ce temps-là : avoir porté quelques ornements et mis un masque au carnaval pour faire plaisir à ses frères.
Elle visita plusieurs couvents, et en entrant dans celui de la Visitation de Paray-le-Monial, une voix intérieure lui aurait dit : « C’est ici que je te veux ».
A l’âge de 24 ans, elle entra au monastère et, en novembre 1672,
elle prononça ses vœux perpétuels. Quand elle eut dix-sept ans, sa famille put récupérer son bien et sa mère lui confia son désir de l’établir dans le monde. Alors, bien que régulièrement meurtrie par les pénitences qu’elle s’imposait, elle commença à participer aux activités mondaines. Une nuit, alors qu’elle était revenue d’un bal, elle aurait eu une vision du Christ pendant une flagellation : il lui reprochait son infidélité après qu’il lui avait donné tant de preuves d’amour. Pendant le reste de sa vie, Marguerite-Marie pleura deux « fautes » qu’elle avait commises en ce temps-là : avoir porté quelques ornements et mis un masque au carnaval pour faire plaisir à ses frères.
Elle visita plusieurs couvents, et en entrant dans celui de la Visitation de Paray-le-Monial, une voix intérieure lui aurait dit : « C’est ici que je te veux ».
Peu
après son entrée au monastère, elle reçoit, d’après son propre témoignage,
plusieurs apparitions privées du Christ. La plus célèbre de ces apparitions est
celle de juin 1675 : Jésus lui aurait alors montré son cœur en
disant : « Voilà ce Cœur qui a
tant aimé les hommes, [...] jusqu’à s’épuiser et se consommer pour leur
témoigner son amour, et pour reconnaissance je ne reçois de la plupart que des
ingratitudes... ». et une autre fois : « Mon divin Cœur est [...] passionné
d’amour pour les hommes, et pour toi en particulier ». Dès lors,
Marguerite-Marie a pensé avoir été investie de la mission d’établir une
dévotion particulière envers le Sacré-Cœur.
Ces manifestations lui valurent d’être mal considérée par le reste des membres de la communauté, qui la traitaient de "visionnaire". Cependant, son obéissance, son humilité et sa charité envers ceux qui la persécutaient finirent enfin par l’emporter et sa mission vint à être reconnue. Avec l’aide du Père Claude La Colombière, que Jésus lui aurait présenté comme son « vrai et parfait ami », Marguerite-Marie fera connaître ce message. C’est le début du culte du Sacré-Cœur. Inspirée par le Christ, Marguerite-Marie établit la pratique de l’Heure Sainte, qui pour elle consistait à prier, étendue par terre, le visage contre le sol depuis onze heures du soir jusqu’à minuit le premier jeudi de chaque mois, afin de partager la tristesse mortelle qu’avait supportée le Christ, quand il fut abandonné à son agonie par ses Apôtres, puis à recevoir le lendemain la Communion.
Le Christ
lui aurait confié désirer que soit célébrée une fête en l’honneur de son Cœur
le vendredi qui suit l’octave de la fête du Corps du Christ ; et il aurait
appelé la sainte « disciple bien-aimée du Cœur Sacré » et héritière
de tous Ses trésors. Au cours de sa dernière maladie, elle refusa tout
soulagement, ne cessant de répéter : « Ce que j’ai dans le Ciel et ce
que je désire sur la terre, c’est toi seul, ô mon Dieu », et elle mourut
en prononçant le nom de Jésus.
Notre Seigneur a fait les douze promesses suivantes à sainte Marguerite Marie afin d'encourager la vraie dévotion au Sacré Cœur de Jésus qui est également la dévotion au Saint-Sacrement. Ces promesses sont octroyées sur ceux qui sont prêts à vivre une heure avec Jésus dans le Saint-Sacrement régulièrement dans l'Adoration
1. Je leur donnerai
toutes les grâces nécessaires dans leur état.
2. Je mettrai la
paix dans leur famille.3. Je les consolerai dans toutes leurs peines.
4. Je serai leur refuge assuré pendant la vie et surtout à la mort.
5. Je répandrai d'abondantes bénédictions sur toutes leurs entreprises.
6. Les pécheurs trouveront dans mon Cœur la source et l'océan infini de la miséricorde.
7. Les âmes tièdes deviendront ferventes.
8. Les âmes ferventes s'élèveront à une grande perfection.
9. Je bénirai même les maisons où l'image de mon Cœur sera exposée et honorée.
10. Je donnerai aux prêtres le talent de toucher les cœurs les plus endurcis.
11. Les personnes qui propageront cette dévotion auront leur nom écrit dans mon Cœur, et il n'en sera jamais effacé.
12. Je te promets, dans l'excès de la miséricorde de mon Cœur, que mon amour tout puissant accordera à tous ceux qui communieront les premiers vendredis, neuf fois de suite, la grâce de la pénitence finale, qu'ils ne mourront point dans ma disgrâce, ni sans recevoir les sacrements, et que mon Cœur se rendra leur asile assuré à cette heure dernière
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